
Du 6 au 12 juin: En début de semaine, j’ai publié un patron de chandail : La Casanière. Vu que j’en ai jasé sur mon blog, je n’en parlerai pas tellement. Juste vous dire que j’ai pris tout mon temps pour le publier, au point d’en tricoter 2. Ça me permet de tricoter 2 grandeurs, étant donné que je me trouve quelque part entre le moyen et grand. Et j’en projete pour essayer une autre combinaison de couleurs, ce qui rend les photos plus intéressantes.






Et là, je veux vous jaser de « visites de stationnement ».
Je les appelle comme ça, car c’est ainsi que je les ai nommées la première fois qu’il en a été question, mais ça ne se passe pas nécessairement dans un stationnement.
L’idée, dans cette période de distanciation, c’est que nos rapports sociaux se trouvent pas mal changés. Oui, on aurait droit à certains types de visites, dans certaines conditions, mais s’incruster chez quelqu’un, vouloir qu’une accolade soit la norme, et bien ce ne sera peut-être plus autant « à la mode ». D’ailleurs, on ne s’est pas toujours fait des « hugs » comme maintenant (enfin, il y a 3 mois), et on n’était pas plus malheureux pour ça. C’est bien un « hug », mais si c’est une pression sociale, ce n’est plus aussi bien.
Ce n’est pas très clair ce qui est permis ou non, et comme plusieurs, je suis plutôt « frileuse » sur la reprise complète de tous nos rassemblements et de nos vies sociales, comme si rien ne s’était passé.
Donc oui, une petite visite-éclair, dehors, dans ton stationnement, ou sur ton terrain s’il n’est pas trop petit, ça va faire partie de mes rapports sociaux pour les prochains mois. Je ne vais pas aller chez toi, dans ta maison, m’installer sur ton sofa, utiliser tes toilettes (sauf si absolument nécessaire), manger à ta table. Pas tout de suite. Et respecte mes limites svp. N’insiste pas pour que j’entre, que je reste plus longtemps. Je m’attends aussi à ce que tu agisses de même, car c’est ça ma limite, c’est là où j’en suis.
Dans un endroit public, si tu oublies la distanciation, il est possible que je m’éloigne de toi. Ne le prend pas personnel, ce n’est rien contre toi. Ne me dis pas « je ne l’ai pas », tu n’en sais rien en réalité, et j’ai plus peur de te le donner que de l’avoir, en fait. Car moi non plus je ne peux pas garantir que je ne l’ai pas.
Et finalement, ces petites « visites de stationnement », ce n’est pas si mal. Je repars contente de t’avoir vu, face à face. C’est tout de même beaucoup mieux que facetime, Zoom, et messenger sur vidéo. En quelque part, le cerveau humain est bien fait. Il s’adapte. Oui, il faut reprendre nos contacts avec l’autre, mais différemment. Les sourires, les yeux qui parlent, et d’autres types de bienveillance que le toucher sont en train de se développer.

Je termine en vous présentant mes acquisitions de laines (et de la Trukerie), dont surtout une méga collaboration avec Sac’Amé. En fait DES futures collaborations pour l’année qui vient. Sa confiance en moi m’impressionne et me touche.





Il est possible que la formule « distanciation » se termine ici. Je verrai si je conserve la formule « journal de bord » qui s’est un peu perdue pour cet article et le précédent, avouons-le. C’est que la distanciation, ça fait partie de notre quotidien maintenant. Il n’y a plus tant que ça à en parler, sinon, ce que ça nous apprend.
Et, d’autre part, je n’ai plus de rideaux au crochet à vous montrer, au cas où vous n’auriez pas remarqué que mes articles sur le confinement et la distanciation commencent tous avec un de mes rideaux au crochet.
Si je trouve un autre gugusse amusant à vous montrer venant de chez moi, on ne sait jamais, on pourrait avoir une autre série d’articles! Hihi!
2 réflexions au sujet de « Distanciation, semaine 5. Les visites de stationnement »