
J’ai envie de vous inventer un mot drette là: Un écriveux et son féminin: une écriveuse. Je vous entend dire: Pourquoi pas écrivaine? Parce que écrivain, ça fait référence à un(e) professionnel(le), quelqu’un qui écrit des livres, se fait éditer, et en vit. Mais je me réclame du droit d’écrire seulement pour le plaisir.
À toutes les fois que j’ose dire que j’écris, on me demande où se vend mon ou mes livre(s). J’ai beau dire que je le fais pour le plaisir, que je ne ferai pas lire ces divagations, on insiste pour me faire sentir que quelqu’un de normal écrirait pour être publié. Je ne suis pas normale mais ça, c’est un autre dossier que je n’aborderai pas aujourd’hui.




Si je disais « je suis une écriveuse (et non pas écrivaine) », peut-être que ça pourrait être clair? Je trouve ça un peu long expliquer qu’occasionnellement, il me prend l’envie de me réserver du temps pour ME raconter une histoire. C’est comme des vacances, avec la création d’un genre d’univers parallèle, créé par moi, mais qui semble avoir une volonté propre.





Je situe mon histoire à un endroit, et j’ai l’impression d’y aller vraiment. Ça me détend énormément. Mais si je savais que quelqu’un allait lire ça, fini la détente! Et si je me disais que je devrais faire un effort, essayer de faire publier mon histoire, je me doute le travail supplémentaire que ça impliquerait (et ça, ce serait si une maison d’édition le voudrait), les reprises de gros passages, les corrections. Et non, tout ça, j’accepte de le faire dans l’écriture de patrons, parce que j’ai accepté de voir ça comme mon travail. Ce n’est pas le cas pour l’écriture. Je veux juste me laisser aller, rêver, créer, y repenser parfois (quand je vais à l’endroit où s’est situé une de mes histoires entre autres). Je me suis divertie, j’ai vidé ma tête, j’ai complété quelque chose, et C’EST TOUT!!!
Pourquoi je vous dis tout ça? Pour deux raisons. D’abord pour vous défendre le droit d’écrire si ça vous le chante. Vous n’avez pas idée comment ça peut être plaisant! C’est ce que j’ai découvert avec le Nanowrimo, une communauté d’écriveux. Il y en a qui le font avec ambitions d’être publiés, mais ce n’est pas la majorité. Bref (statement), « écrire pour le plaisir, ça existe. »

Et la 2ème raison, c’est pour vous expliquer que je fais le Nanowrimo de juillet. Je l’ai fait en novembre 2018, en avril 2019 et maintenant (juillet 2020). Et le plus beau là-dedans, c’est que je vais avoir 2 semaines à moi, isolée au fin fond de (j’vous dis pas où, vous le saurez plus tard) pour m’y consacrer. Pour le faire, je prend une pause, non pas de tricot, mais de travail d’écriture de patrons. Ce qui fait que je me suis préparée en prenant de l’avance dans ce domaine. Je tricote ce que j’ai préparé, car je n’ai besoin que de entre une heure-une heure 30 de temps concentré pour remplir mon objectif (30 000 mots). En avril et juillet, c’est nous qui déterminons nos objectifs. Celui de novembre, c’est 50 000 mots pour tout le monde. Donc je peux faire relâche la fin de semaine, si je fais, par exemple 1500 mots chaque fois, ce que je ne peux pas faire pour 50 000 mots.





Voilà pour ce que je fais de spécial ces temps-ci, et je termine (bien sûr) par mes derniers tricots en cours.





2 réflexions au sujet de « L’écriveuse »