Je vous en ai déjà parlé: depuis l’automne 2020, je suis responsable de la partie tricot pour les cercles des fermières du Québec. Ce n’est pas que j’ai fait 2 mandats, mais la pandémie a fait qu’un mandat d’un an s’est échelonné sur 2 ans. Je restais vague sur ce que je faisais car je n’avais pas le droit de vous dire sur quoi je travaillais. En théorie, je ne devais pas vous dire non plus que c’était pour le tricot, mais…quoi d’autres dans mon cas! Haha!

Et c’est en fin de semaine passée (du 3 au 5 juin) que nous dévoilions enfin notre cahier d’arts textiles (page couverture en haut de cet article), le premier qui n’a pas d’année écrit dessus, à cause de la situation. Le premier aussi où les responsables ne se sont rencontrées en présence qu’un jour avant le début de la formation. Nous avons fait toutes nos rencontres par zoom. Pourtant, au dire de la responsable provinciale, c’était la meilleure formation depuis plusieurs années. Il faut dire qu’un peu plus de technologie (présentations power point et vidéos) enrobait le tout.

Ça se passait (et se passe depuis plusieurs années) au Centre de Spiritualité des Ursulines à Loretteville. Pour moi c’était la première fois, et j’ai profité des installations et du coin, même si nous avions peu de temps libres (entre autres un matin sans sommeil à 5 hrs 45).

Pour y aller rondement et ne pas faire un article exagérément long, je vous présente chaque « classe » en ordre selon l’horaire de la fin de semaine.

Le vendredi matin, c’était la dentelle au fuseau. J’ai trouvé impressionnant de voir un peu de cet art ancien, et moins à la mode, qui demande beaucoup de fuseaux, même pour une petite pièce. Les intiées étaient peu nombreuses, et la formatrice, Françoise Martin, a travaillé très fort. Elle était seule à pouvoir aider. Elle a même fait un retour en fin d’après-midi. La pièce à faire, ou plutôt les pièces sont 2 décorations de sapin (en dentelle au fuseau bien sûr!)

Le vendredi après-midi, c’était la couture, avec premiers vidéos de la fin de semaine. Une réaction immédiate d’approbation s’est fait sentir dans l’assistance: c’est parfait pour une formation avec une cinquantaine de participantes. La pièce est un napperon pour lunch, avec pochette intégrée. Et c’était Claudette Carle la responsable, notre vétérante de l’équipe, une dame des plus adorables!

Le vendredi soir (et aussi le samedi), c’était la broderie Brésilienne. Ils appellent ça la « technique à l’étude ». Ça veut dire qu’il n’y a pas de morceau de concours cette année, mais probablement l’année suivante (ou une autre bientôt). Micheline Villeneuve, celle qui dirigeait cet atelier est aussi notre aide technique. Bref, c’est elle qui pallie à tous nos petits manquements technologiques. Hihi!

Le samedi matin, c’était mon tour avec le tricot. J’étais hyper nerveuse mais ça s’est très bien passé. J’avais aussi quelques vidéos pour la partie pratique. J’ai eu de l’aide de Claude (la responsable de la broderie Norvégienne) qui est aussi bonne tricoteuse, et de Lisette Gosselin, que j’ai rencontrée dans la pause du cours: elle a, comme moi présentement, été professeur à la Maison Routhier. Ce n’était vraiment pas trop exigeant pour moi, d’autant plus que toutes savent tricoter. Ah oui: la pièce est…une paire de mitaines en jacquard!! Surprenant hein? La dernière image en bas à droite est la petite mitaine de Jacqueline Roy, qui a été responsable des arts textiles dans ma fédération. Elle y était et a terminé sa mitaine le dimanche soir!

Le samedi après-midi, il y a eut la broderie Norvégienne, avec Claude Gauthier. Claude excelle dans plusieurs disciplines d’arts textiles. La pièce est un étui à ciseaux de broderie avec son « bijoux ». Je pense que je me suis fait une nouvelle amie avec Claude qui aurait eu la compétence de faire ma classe. On a beaucoup jasé, on a à peu près le même âge, et comme je lui ai écrit dans son cahier: ça clique.

Un peu plus tard, Monique Carrier est venue présenter la classe intergénérationnelle: du tissage (qui doit être accompagné d’une adulte, ne serait-ce que pour le montage). La pièce est un petit torchon.

Et ça se terminait le dimanche matin avec la classe tissage (encore avec Monique). La technique est le Shadow Weave avec un foulard comme accesssoire à créer. Ça lui faisait un bon travail d’avoir 2 classes. Elle me fait beaucoup rire, la Monique, dans ses réparties.

Le thème de l’année est « C’est l’hiver! » et, enfin, le concours est participatif et non plus jugé. C’est tellement parfait que ce soit ainsi quand j’entre dans le comité d’arts textiles car je déteste les concours, les jugements, la recherche exagérée de l’excellence au détriment de l’encouragement des nouveaux et du plaisir de faire quelque chose de ses mains. Ils font donc un tirage parmi les participantes, mais il y a des critères pour être admissible, comme des mesures et quelques spécifications. Par exemple, le napperon en couture DOIT avoir une pochette intégrée. Chaque classe a ses critères d’admission.

Petite tradition: les responsables de chaque classe se signent les unes les autres les cahiers d’arts textiles, comme vous pouvez voir sur cette image de la page de présentation des classes.

Bref, une belle fin de semaine, et on se revoit toutes (je pense que j’ai hâte) dans un mois au congrès provincial. Je vous mettrai plus de détails sur le contenu de mon travail à ce moment-là (sans vous mettre ce qu’il y dans le cahier quand même).

Je suis de retour à la maison, et je termine avec quelques photos de balades dans mon coin et de nos fleurs (c’est l’été: j’en profite pour agrémenter mon blog des petites merveilles que cette saison nous procure).

À bientôt!