Nous sommes dans une période qui peut nous sembler ne jamais vouloir finir. Pourtant, ça va finir par finir, je vous le promet! En vieillissant un peu, et en ayant vécu certaines choses, on se rend compte que les difficultés ne durent pas indéfiniment.

La première fois que quelqu’un m’a dit ça (tout passe) c’était au sujet d’une nuit ratée parce qu’un enfant ne dormait pas bien. L’amie en question me parlait d’une nuit où elle avait gardé un enfant qui s’était réveillé aux heures, alors qu’une de ses filles cette nuit-là se réveillait aussi aux heures, mais 1/2 heure après l’enfant. Et elle racontait ça avec calme, pendant que moi je lui ai répondu: « Mais comment tu as fait? ». Simplement elle m’a répondu: « Tout passe ». Il faut dire que la période où mes enfants étaiens bébé et que j’était en manque de sommeil perpétuel, je trouvais ça difficile et j’avais l’impression que je ne dormirais plus jamais.

Pourtant, ça a passé. Les bébés sont devenus des enfants plutôt faciles à vivre en fin de compte, puis des adolescents sans gros problèmes, et finalement, de charmants adultes. Et si je manque de sommeil aujourd’hui (ça arrive à l’occasion), ce n’est certainement pas leur faute!

Tout passe, le moins bon et le bon aussi. Dernièrement, une grange qui fait partie de mon décor depuis plus de 25 ans a été mis à terre. Ça m’a désolée, mais c’était inévitable. Je l’aimais moi cette grange qui nous donnait un petit bout de campagne dans notre quartier résidentiel. Les enfants y ont attendu l’autobus une bonne partie de leur école, et j’y ai pris des photos de quelques uns de mes patrons.

Ceci nous dit qu’il faut profiter du bon pendant qu’il est là, et se dire que le mauvais finira par partir. Je sais que pas toutes les mauvaises choses qui arrivent partent, mais on s’habitue à beaucoup de choses, et dans les grandes lignes, tout passe.

Les tricots d’antan

J’en profite pour vous emmener une nouvelle chronique, celle des tricots anciens. L’idée m’est venue en écoutant ce podcast de Clotricot, où elle nous montre sa robe de marié qu’elle s’est fait il y a (je ne sais plus précisément) quelques années. Elle en parle aux alentours de 40 minutes de visionnement. Je pense qu’elle le fait à l’occasion, montrer de ses tricots anciens. Ça m’a donné l’idée de vous montrer de mes plus anciens tricots. Je vais être obligé de sélectionner des choses que j’ai encore, ou dont j’ai une photo. Mais étant donné que je tricote ça fait plus de 40 ans, je devrais trouver.

Je commence par le chandail que j’ai tricoté à Yvan, mon mari, quand on a commencé à sortir ensemble (en 1984). J’ai essayé qu’il s’en débarasse car je ne suis pas particulièrement fière des finitions. Mais…c’est là que j’en étais à ce moment-là. Et je vous montre aussi, celui que je portais dans la même période. Tous les deux étaient des modèles Phildar. Le mien était un modèle pour enfant que j’avais un peu aggrandi. Les laines? De la Pingostar pour Yvan et de la Pingofrance pour moi. Je ne peux pas croire que je me rappelle encore des noms des laines!

Voilà pour ma première « chronique tricots d’antan », pas de mensonges, tel que c’était!

Et pour finir, mes tricots du moment (enfin, ceux que je peux vous montrer), des bas de ma collection Zab’Amé, mais avec des laines complètements différentes côté coloris. Et, vu que j’ai terminé ma couverture de l’année, je fais des pantoufles ces temps-ci, en laine à demi feutrées. Je vous en reparlerai quand j’en aurai quelques unes de faites. Ce sera probablement un patron gratuit pour ce blog. Et finalement, un test de laine pour une une amie fileuse. C’est plutôt rustique comme laine! Le patron est mon patron chaussons Lafleur du Québec, mais un peu modifié car la laine était plus grosse que celle nécessaire pour ce patron.

À bientôt!