Ces temps-ci, pour se distraire les fins de semaines, on sort faire une balade en voiture dans les villages avoisinants. On arrête juste pour faire quelques pas dans les rues de ces villages. C’est tout.

Mais moi j’aime bien ça. J’aime les petits villages et leurs anciennes maisons. Ça a quelque chose de réconfortant.

En revenant de St-Gervais (dans Belle-Chasse), je me disais: « il faudrait ramener quelque chose de ces endroits, et en faire un projet final ». Mais quoi? Des cailloux? Des photos? Je pourrais toujours porter la même chose et ça donnerait l’impression que j’ai été à ces endroits le même jour. Ou une photo d’une pause spécifique, comme mon amie Claire qui se fait poser partout en faisant une arabesque (mouvement de danse).

Puis c’est Yvan qui a semé une idée: « Pourquoi pas une de tes poupées? » Oh! Bonne idée je trouve. Bien sûr il y a Karine de LaRose du Rang qui fait des « mème » avec ses poupées, et Sylvie Cloutier, une amie tricoteuse, qui se fait poser avec sa poupée qu’elle a faite (elle s’appelle Marie-Laine), ou qui la pose dans les mains d’une personne. J’ai moi-même ma photo avec sa poupée, prise à l’été 2019.

D’ailleurs, j’ai déjà écrit une petite histoire pour mes petits-enfants avec mes lutins de Noel tricotés. Voilà l’histoire en question (et quelques images ici-bas tirées de la dite histoire). Mais là, ça « spin » fort dans ma tête. J’aimerais faire une valise ou un sac à dos à la poupée et lui faire faire un voyage.

Mais laquelle choisir? J’en ai toute une trâlée! Je vous montre mes 4 alter-egos. Bin, oui, rien que 4! Pastelle, Zabinette, Fleurette et Zabie. Les deux dernières sont avec leur conjoints qui se trouvent à être des alter-egos de mon mari, Yvan.

Pastelle, en haut à gauche, c’est d’elle que part mon blog (qui s’appelait l’univers de Pastelle au début. Voici toute l’histoire). Zabinette, en haut à droite, c’est mon patron de poupée tricotée. Fleurette, en bas à gauche, c’est moi plus vieille, avec le nom de ma grand-mère. Et Zabie, en bas à droite, elle trône sur mon lit (ou quelque part dans ma chambre) et a déjà une garde-robe pour chaque saison.

Dites-moi si vous en préférez une? Je pourrais montrer ici (ou sur un de mes réseaux sociaux) ses différentes « escales », et finir ça par un petit recueil-maison, juste pour le plaisir.

Les tricots d’antan

Je termine avec ma chronique « tricots d’antan ». Voici la plus ancienne photo que j’ai de moi avec mon 2ème chandail tricoté à vie. Elle n’est pas super bonne, mais c’est tout ce que j’ai. On ne voit pas très bien, mais il y avait un gros col et une fermeture-éclair.

C’était en 1975, l’année où j’allais avoir…14 ans? Oups, je dis à qui veut l’entendre que j’ai commencé à tricoter sérieusement à 14 ans. Alors ça ne marche plus alors. Peut-être que ce n’est pas la bonne année qui est écrit à l’arrière de la photo (je vais tenter de vérifier)?

Je me rappelle que mes parents avaient acceptés de me payer la laine pour me faire un chandail, si je leur en tricotais un. Donc après mon 1er chandail (quand ils ont vu que j’étais sérieuse), ma mère m’a payé la laine pour me faire un autre chandail (celui-ci), et je la « payais » en lui en faisait un. Puis, même histoire avec mon père.

Ce qui fait qu’à 15 ans, j’avais déjà 5 chandails. Et je me rappelle que bien avant 18 ans, j’en avais une bonne dizaine.

Ah oui: J’ai décidé que je ne dépasserais pas 2010 pour cette chronique, sinon, c’est bien que trop récent et ça ne finirait plus. 2010 et moins, en commençant par le plus ancien que je peux trouver (première chronique ici).

Un petit bonus pour aujourd’hui: quelques photos de moi en train de…crocheter (et non, pas de photo de moi en train de tricoter). La première, j’ai 23 ans, et la 2ème, dans le bout de la mi-trentaine.

À bientôt les tricopines!