Beau et frais pour les "grands aventuriers"

 

Notre chalet est le 2ème à droite

C’est ce qu’il faisait comme température à Rimouski dans mes 2 semaines au chalet de l’Anse-au-Sable. Moins de pluie et d’humidité qu’à Québec, plus frais, bref, une température idéale pour moi.

 

Petit cours de tricot improvisé avec mes tantes
Un haut au crochet terminé là-bas: patron à venir
Il y a pire comme endroit pour tricoter, n’est-ce pas?

Ce fût donc un temps de repos et de randonnées. Nous avons fait quelques petits circuits de marches à Rimouski: Yvan allait porter la voiture à un endroit déterminé et revenait à bicyclette. De l’Anse-au-Sable au Parc Beau-séjour, tout le chemin de Ste-Luce, et quelques fois: la promenade qui longe le fleuve.

Nous sommes même allés sur l’Île St-Barnabé! Cette île que nous ne pouvions pas visiter dans ma jeunesse, en face de Rimouski. Elle nous faisait imaginer des histoires abracadabrantes, à commencer par celle de l’ermite Toussaint Cartier qui y a vraiment habité dans le 18ème siècle.

Départ de la marina de Rimouski…
…en zodiaque.

 

Une épave sur la rive nord de l’Île
Un abri rudimentaire pour…
…se badigeonner d’huile à mouche: in-dis-pen-sa-ble!
Un des rares sentiers sur l’Île St-Barnabé
Sur la face sud
Le plus spécial, c’est certainement la vue sur Rimouski

Nous ne sommes pas ce qu’on peut appeler de « grands aventuriers » (Ça non! C’était du sarcasme dans le titre). Et l’Île, c’est vraiment sauvage.
Arrivés sur le minuscule quai de l’île, un sympathique jeune homme nous a dit « bienvenue sur l’Île ». Ce fût l’essentiel-non l’entièreté de son discours de bienvenue. Nous ne savions pas trop où aller. Une chance que nous nous avions pris un plan avant de partir. Il y a des genres de circuits, mais ce ne sont pas de « jolis-sentiers-bordés-de-fleurs-où-de-jolis-arc-en-ciels-de-bonheur-nous-fraient-un-chemin-à-travers-un-tapis-de-mousse » (Bon. La dernière phrase est LÉGÈREMENT exagérée, j’en conviens). Il y a bien quelques sentiers dans les bois, mais ils sont faciles à manquer. Et c’est ce qui nous est arrivé. Nous nous sommes donc retrouvés à marcher sur une section de plage pleine de rochers et de dénivellations. Crime que le quai (très petit d’ailleurs) semblait s’éloigner de nous vers la fin! Disons qu’on a bien ri…de nous-même.
Et il nous est arrivé à peu près la même chose dans une autre « expédition ». Nous voulions faire tout le sentier du littoral, de Nazareth au Rocher Blanc. Une section de ce sentier porte le nom de Bernard Voyer (un explorateur natif de Rimouski) et contient des portions, comment dire: périlleuses? Et, bien entendu, nous les avons prises par erreur!

« Bin oui toé, la portion Bernard Voyer! Qu’est-ce qu’il fait dans la vie donc Bernard Voyer? Ah oui, c’est un grand explorateur! Non mais tsé, c’est plus de mon âge! »
C’était mon discours (oui, à haute voix, Yvan peut en témoigner) alors que j’enjambais ces rochers avec crainte de me fouler quelque chose, et que je me tapais dessus un peu partout pour tuer, si possible, quelques moustiques (vous voyez la scène?). Par la suite, nous avons réalisé nous être trompé de chemin, avoir dévié de la section « grand public » pour aller dans une section moins praticable. Quoiqu’ils la qualifiaient de « relativement facile comprenant pentes et escaliers ». C’ÉTAIT CARRÉMENT CASSE-GUEULE! Pas pour moumounes comme moi! (Encore un soupçon d’exagération)

Voilà pour une portion de nos 2 semaines de vacances à Rimouski. Je vous reviens sous peu avec mes tricots qui se prenaient bien entre 2 excursions!

 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s